Les restaurations à entreprendre
Reconstruire ou simplement restaurer, de nombreuses actions de mécénat sont encore à réaliser sur le site du Désert de Retz. La Mairie de Chambourcy tient à disposition un document chiffré et précis des restaurations à poursuivre.
Quelques exemples de projets à entreprendre :
La Maison Chinoise

Construite en 1777, la Maison Chinoise a aujourd’hui disparue, subsistent uniquement ses fondations. Première résidence principale de M. de Monville, elle était entièrement construite en bois de chêne. La façade, faite de panneaux ajourés à motifs géométriques, est colorée de rouge et réhaussée d’idéogrammes chinois.
Aujourd’hui, une vingtaine de panneaux en bois, issus de la façade de la Maison chinoise, subsistent encore et sont la propriété de la commune de Chambourcy (8 d’entre eux appartiennent au Musée du domaine départemental de Sceaux et sont en dépôt au Désert). À terme, ces panneaux pourraient être exposés au sein de la Maison Chinoise, dans des conditions de conservation adaptées. Ils seraient ainsi visibles par le public.
Le rocher

Entièrement disparu aujourd’hui, le rocher était à l’époque de M. de Monville l’entrée principale du Désert de Retz, depuis la forêt de Marly. Le seuil franchi, le visiteur se trouvait comme prisonnier d’une grotte, éclairée par deux satyres en plomb brandissant des flambeaux, et découvrait alors, à travers une frondaison de hêtres et de mélèzes, la somptueuse Colonne détruite.
Les communs
Partiellement en ruines, il conviendrait de reconstruire les communs de Désert de Retz. Cette chaumière du XIIIème siècle abritait les cuisines de la Colonne, à laquelle elle était reliée par un passage souterrain.
Le bas-relief du Théâtre découvert

Effacé avec le temps, le bas-relief, inspiré de Charles-Gabriel Sauvage, représentait Bacchus enfant sur son char traîné par des Amours.
Les restaurations achevées
2018 – Pot à feu du Théâtre découvert
La Mairie de Chambourcy a lancé fin 2017 son premier mécénat participatif. Cette première campagne a concerné un élément architectural d’une des fabriques du Désert de Retz : le Théâtre découvert. Le mur de scène de celui-ci était en effet initialement encadré par deux pots à feu chinois à pattes de lion, dont un seul était encore en place. La restauration du second a permis de redonner toute sa splendeur à ce théâtre. Grâce à la générosité de nos donateurs, la somme de 5 030 € a été atteinte à l'issue de la campagne, soit 53% de notre objectif initial qui était de 8 600 €. La municipalité a tenu à voir le projet se concrétiser et a ainsi décidé de compléter cette somme avec le montant nécessaire pour que la restauration puisse être menée à son terme.
La restauration a été accomplie par Vincent Lemare, tailleur de pierre. Celui-ci a travaillé en taille directe (sans croquis préalable ni modèle en tenant compte de la forme originelle du bloc pour faire émerger la forme) et directement sur place pendant deux semaines et demie.
Le 25 mai 2018, l’inauguration du pot à feu restauré a eu lieu, en présence de Monsieur le Maire, Pierre Morange, et des donateurs ayant apporté une contribution d’au moins 50 euros.
MERCI À NOS DONATEURS !
Liste non exhaustive : Caroline Doucet, Marie-Thérèse Ferron, Valérie Gauthier, Stéphane Giraudeau, Gérard Koerckel, Isabelle et Dominique Lacaze, Eric Laurent, l'Association Le Désert de Retz, Jardin des Lumières.
2011-2014 – Portail du Désert de Retz | 2ème phase des travaux de la Colonne | Temple au Dieu Pan

PORTAIL D’ENTRÉE
Après quelques mois de travaux, le portail du Désert de Retz a fait peau neuve, redonnant ainsi un accueil digne à ce site remarquable du siècle des Lumières. Il est la réplique exacte de la porte charretière de la ferme du Hameau de la Reine à Versailles. Les portes en chêne massif sont soutenues par deux piliers qui ont été légèrement déplacés et écartés de façon à laisser passer les cars de tourisme. L’entrée a été aménagée, paysagée, et permet ainsi le retournement des véhicules tout en préservant le coté naturel du site.
Coût des travaux : 135 502 € H.T. | Financé à hauteur de 70% par le Conseil Général des Yvelines
2ème PHASE COLONNE DÉTRUITE
La 2ème phase des travaux de la Colonne avait pour objectif d’aménager les intérieurs de la Colonne détruite. Les cloisons du rez-de-chaussée et les faux plafonds sont refaits, les corniches sont moulées à la main, comme au XVIIIème siècle, les peintures en trompe l’œil sont effectuées dans le vestibule d’entrée. La salle à manger et le salon ont pu retrouver leur forme ovale initiale. Les portes menuisées à double battants, identiques à celles d’origine, sont installées. Les sols ont été refaits : pierre de liais blanche octogonale et cabochons de marbre noir pour la salle à manger et le vestibule d’entrée, béton peint pour la chambre à coucher et la salle à manger.
Le second étage est achevé : enduits sur les murs, fenêtres repeintes, faux plafonds, électricité, sol incluant l’installation d’un système de chauffage.
Coût des travaux : 296 146 € H.T. | Financés à hauteur de 80 % par la DRAC (Direction régionale des Affaires Culturelles)
Au printemps 2014, les travaux de restauration de la façade de la Colonne détruite ont débuté. Les enduits de la colonne sont très dégradés et instables, la couleur n’est plus celle d’origine.
Coût des travaux : 173 545 € H.T | Financés à hauteur de 138 000 € par la DRAC
TEMPLE AU DIEU PAN
Les travaux du Temple au Dieu Pan ont démarré en 2012. Les premières fouilles ont permis de faire un tri des décombres, réutilisées pour la reconstruction de l’édifice. Le clos et le couvert sont achevés en septembre 2013.
Coût des travaux : 184 714 € H.T. | Financés à hauteur de 70 % par le Conseil Général des Yvelines
2010 – Colonne détruite

Les premiers travaux effectués au Désert de Retz se sont portés sur les menuiseries de la Colonne brisée. En effet, depuis 1973, les ouvertures du rez-de-chaussée et du premier étage étaient obstruées par des parpaings ou des planches de bois. La colonne manque de ventilation et la mérule (champignon dévastateur qui aime l’obscurité) commence à s’installer sur les murs. Il devenait urgent d’intervenir. Chacune des 12 portes fenêtres a été refaite sur mesure, à l’identique, en bois, vitre anti effraction, verre soufflé à la bouche, et volets intérieurs inclus.
Dans le même temps, il fallait mettre la colonne définitivement hors d’eau, avant de songer à tous autres travaux :
- Révision de la couverture : l’étanchéité de la toiture était dans un état très convenable mais demandait quelques petits raccords, notamment au niveau de la verrière au-dessus de l’escalier.
- Débouchage des descentes d’eaux pluviales.
Coût des travaux : 209 428 € H.T. | Financés à hauteur de 70% par le Conseil Général des Yvelines